Le Tai Chi Chuan est né au XIIIème siècle après J-C, alors que l’origine di Qi Gong se perd dans la nuit des temps. Tai Chi et le Qi Gong sont très étroitement lié. En fait, le Tai Chi provient du Qi Gong.
L'histoire de la création du Taiji Quan l'explique d'ailleurs aisément puisque les fondateurs du Taiji Quan empruntèrent à la fois des techniques de kungfu wushu à plusieurs écoles de l'époque (Shaolin et Wudang) et à des techniques de santé ( Daoyin).
Le Qi Gong a découvert et exploré depuis des millénaires toutes les façons de maîtriser l’énergie à l’intérieur de soi. Ses principes ont été ensuite appliqués à tous les arts martiaux chinois, dont le Tai chi Chuan qui, malgré son aspect « soft », a une visée martiale.
Le tai chi ou taiji quan[1] (chinois simplifié太极拳 ) est un art martial chinois, dit « interne » (neijia), d'inspiration taoïste par rapport au Wushu qui, est lui, un art martial « externe ». Dans Tai ji quan, il y a Quan. Quan, c'est le poing (on le trouve aussi traduit par "boxe" ou « combat »). Les sinogrammes du Tai-chi-chuan se traduisent littéralement par « boxe du faîte suprême », ou « boxe avec l'ombre », car l'observateur à l'impression que le pratiquant se bat avec une ombre. Une autre traduction courante est « la boxe de l'éternelle jeunesse », ou par « immortalité » (le but suprême chez les taoïstes). Chaque mouvement possède une application martiale précise.
Le tai ji quan “boxe du faîte suprême”, est une succession de micropostures de l’arbre en mouvement. Les mouvements ont à la fois une connotation martiale (esquives, parades, frappes, …) et énergétique. Dans les enchaînements, l’adversaire, bien qu’invisible, est toujours présent. On s'imagine combattre cet ennemi imaginaire "au ralenti".
Cette discipline peut se pratiquer à deux. Les mouvements sont exécutés pour répondre à la relation avec l'autre. Pour autant, aucune agressivité n'est mise à jour, tout est basé sur l'efficacité du geste.
La tradition attribue l'invention du tai-chi-chuan au taoïste semi-légendaire Zhang Sanfeng, vers le début de la dynastie Ming (XIIIe-XIVe siècle). Il est écrit dans le Livre complet sur les exercices du tai-chi-chuan écrit par Yang Chengfu (1883-1936), que Zhang Sanfeng créa le tai-chi-chuan vers la fin de la Dynastie Song (960-1279) .
Ses techniques ont été travaillées par des moines guerriers taoïstes et on retrouve donc dans la pratique : des déplacements, des coups de pied, des coups de poing, différentes sortes de frappe Le tai-chi-chuan se pratique à mains nues mais est associé à des arts utilisant des armes (éventail, épée…). Le Tai Ji Quan étudie des enchainements de mouvements (taolu) d'origine martiale exécutés avec lenteur et concentration, avec armes ( épée, éventail...) ou à mains nues.
Aujourd’hui, il est connu à tort en Occident comme étant une sorte de gymnastique de santé », appréciée en particulier par les personnes âgées pour son rôle de fortifier le corps et d'assurer la santé.et c’est la raison pour laquelle on le confond souvent au Qigong.
En outre, comparés aux autres Qi Gong dynamique, les formes et les enchaînements de mouvements pratiqués dans le Taijiquan sont généralement plus longs que les séries de mouvements réduites utilisées par les Qi Gong dynamiques.
Enfin, traditionnellement, il est dit que si le Taijiquan permet de trouver " le calme (intérieur) dans le mouvement (externe) " ,
Tai Ji Quan et Qi Gong sont complémentaires et apportent une détente du corps et de l’esprit appréciée de tous : une bulle de calme dans un quotidien agité...Le calme, la souplesse et la vision positive de la vie sont stimulés, notre créativité éveillée.
Ces disciplines permettent de développer les capacités de mémorisation, la coordination, l’équilibre, les articulations, la souplesse...
Source : http://lesouffledumenhir.blogspot.fr/2014/07/differences-entre-le-qi-gong-et-les.html#more