Tao Te King

Ce livre nous décrit la méthode pour aller vers la vérité mais aussi, nous initie aux grands principes du monde. Alors que le confucianisme demande à l’individu de se conformer aux standards d’un système social idéal, le taoïsme défend l’idée que l’individu devrait ignorer les préceptes de la société et uniquement chercher à se conformer au modèle sous-jacent de l’univers, le Tao (chemin, la voie), qui ne peut être ni décrit par des mots, ni conçu en pensée.

  • Pour être en accord avec le Tao, il faut « ne rien faire », c’est-à-dire ne rien faire de façon artificielle ou forcée. En suivant spontanément les impulsions de sa nature essentielle et en se vidant de toute doctrine ou savoir, on peut réussir à atteindre l’unité avec le Tao et ainsi découvrir un pouvoir mystique.
  • Au niveau socio-politique, les taoïstes prônent le retour à une société agraire primitive.
  • L’harmonie se trouve en plaçant son cœur et son esprit dans le Tao, c’est-à-dire dans la même voie que la nature, tout se joue à travers les processus imperceptibles et silencieux de celle-ci.
  • Le Tao Te King décrit le monde par de nombreux couples d’opposés, la joie et la tristesse, le bien et le mal, le jour et la nuit.
  • Dans le principe, c’est toujours le plus faible qui l’emporte sur le plus fort. L’eau érode le rocher. La grande musique a le son le moins audible. C’est la force de l’ineffable et du silence.
  • Pour obtenir quelque chose, il faut se mettre en retrait, dans la philosophie du « lâcher prise » et du « non agir ».
  • Pour bien comprendre le monde et son fonctionnement, il faut se placer dans le sens du vent et agir sans efforts.
  • Vivre l’esprit du Tao ce serait « Vivre comme le vent », agir comme il souffle, sans intention, sans plan, sans but.
  • L’action la plus efficace ne consisterait pas à concrétiser un projet préétabli en maîtrisant tout ce qui se présente, au contraire, c’est en se retirant, en s’abstenant qu’à terme on agit le plus puissamment.