Pensée Chinoise & Occidentale
« Le microbe n’est rien. C’est le terrain qui est tout. » Peu de temps avant sa mort, le microbiologiste Louis Pasteur l’aurait concédé au physiologiste Claude Bernard.
"Les Chinois considèrent l'Univers comme un réseau infini de flux énergétiques entremêlées, et les points d'intersection temporaires de ce réseau mouvant représentent les évènements dans le temps & dans l'espace.
Ils considèrent que toutes les parties de ce réseau communiquent entre elles et sont dépendantes les unes de autres; toute partie, quelle qu'elle soit, n'a d'existence et de sens que replacée dans le contexte du tout. Le principe de relation est immuable, mais les modèles de relation changent sans arrêt; le réseau ne cesse de bouger et de se transformer."
"En général, avec néanmois quelques exceptions remarquabkes comme la physique moderne et l'écologie, la pensée occidentale n'a pas l'habitude de rechercher les modèles généraux, pas plus que de considérer le tout ou la partie dans le contexte global. La pensée occidentale tend encore à envisager les évènements et les individus comme de particules très semblables à des boules de billard qui n'ont de rencontre que le choc sans qu'il n'y ait jamais d'échange ou de communication entre elles. Il est plis facile et tout à fait licite d'étudier une seule de ces particules en l'isolant de son environnement. De façon générale, la recherche occidentale essaye de réduire le nombre de variable et de ramaner le phénomène à ses éléments de base pour les étudier ensuite chacun séparément.
En gros, la pensée occidentale a tendance à être réductrice et alalytique, tandis que la pensée chinoise a tendance a être synthétique et intuitive. La où les Chinois essayent de faire une synthèse en replaçant les différents éléments dans un modèle, même très simple, la science occidentale s'efforce de réduire les phénomènes à leurs composantes les plus simples possibles, puis de relier ces composantes les unes aux autres, de façon linéaire, selon le principe de cause à effet : la conception du temps en découle.
La pensée occidentale ordonne les évènements uns à la suite des autres sur un axe linéaire, tandis que la pensée chinoise pense en termes d'occurence simultanée d'évènement différents, dans un schéma d'ensemble précis.
Cette conception extrême de la pensée occidentale découle des mêmes présupposés philosophies et culturels occidentaux que ceux qui ont donné naissance aux théorie de la Physique classiquen et plus particulièrement de la Physique Newtonienne ou Physique des aprticules. [...] La médecine et la technologie actuelles restent très profondément ancrées dans les vieilles conceptions de particules et de structures immuables [...]. Ce phénomène est a encore été aggravé par la mécanisation et l'ubanisation qui ont suivi la Révolution Industrielle. Il y a alors eu un mouvement de rejet du monde de la campagne et de la natre et une tendance grandissante à considérer l'homme et tout organisme vivant en termes de machine.
A l'extrême, cela coïncide avec la théorie qui sépare la partie de la partie, et la partie du tout; on retrouve là le problème du monde moderne qui sépare l'homme de son moi profondn de ses semblables et de la nature; on retrouve là également la tendance de la prtique médicale à séparer le malade de la maladie et de l'environnement.
Une pareille approche tend à considérer le corp humain comme une machine et à la soigner comme tel. La maladie est alors un facteur externe que la personne a 'attrapée par hasard", et on la traitera indépendamment de l'individu.
Là où les Chinois essayent de regrouper tous les éléments dans un schéma aussi complet que possible, l'approche occidentale s'efforce d'isoler une cause unique, c'est à dire à réduire la situation à une composante la plus simple. Une des conséquences les plus immédiates est que, alors que la MTC traite l'individu comme un tout, l'approche occidentale a plus tendance à traiter la maladie et non la personne"
Jeremy Ross, Zang Fu.